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The Mediterranean Sea has become the “cimetery of European hopes”

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Interview to Sébastien Boussois by Lina Kennouche à  – L’Orient Le Jour 08/10/2016

Link to the article (in French)

Towards an assembly of young citizens of the Mediterranean

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Le Cercle ACM de Marseille participe à l’action Vers une assemblée des Jeunes Citoyens de la Méditerranée, de l’Atelier des Jeunes Citoyens de la Méditerranée.

D’après celui-ci, les jeunes veulent véhiculer à travers l’AJCM des valeurs méditerranéennes, mais aussi des valeurs de solidarité, d’échanges, puis faciliter le lien social entre eux et ainsi lutter contre les préjugés. Ils veulent agir et réaliser une action concrète : un prétexte pour agir et se sentir méditerranéen, pour développer ce sentiment d’appartenance et de partage de valeurs communes.

La participation est ouverte à des jeunes de la Méditerranée. En 2015, des lycéens d’Alger (Algérie), Tanger-Tétouan (Maroc), Jezzine (Liban), Alexandrie (Egypte), Catalogne (Espagne), Toscane (Italie), Porto (Portugal) et Tunis (Tunisie) ont participé à cette initiative.

Lien au site web de de l’Atelier des Jeunes Citoyens de la Méditerranée

10th Edition of the Intercultural Festival of Oran Story

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Du lundi 14 au jeudi 24 mars 2016, des conteurs venus du pourtour Méditerranéen, du Monde Arabe, d’Europe, d’Afrique, nous emmèneront l’instant d’un conte à travers dunes, monts, plaines et mers dans la dimension humaine des rencontres des femmes et des hommes. Cette dixième édition du festival interculturel du conte, s’inscrit sur le thème des Voyages et Migrations.Affiche festival conte 2016

Fundación Asamblea de Ciudadanos y Ciudadanas del Mediterráneo

Calle San Francisco de Borja 20 – 8 – 46007 Valencia, Spain – Phone: +34 963 219 558 – E-mail: secretariat.facm@gmail.com

Amel candidate for the Nobel Prize in 2016 with the support of the MCA Foundation

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Amel Association International (Amel) is a Lebanese and non-sectarian NGO created in 1979. Amel has worked through 24 centers and 6 mobile medical units for more than 35 years in the poorest regions of Lebanon, from Beirut and its south Suburbs to Mount Lebanon, Bekaa and south Lebanon. Amel offers accessible services for all in the following fields: medical, psychosocial, professional training, rural development, child protection and human rights promotion. Amel aims at the construction of a prosperous and democratic Lebanon where all the population, whatever its confession, its political ideology, its socioeconomic level or its nationality, lives in harmony; a Lebanon where citizenship would be a concept lived and shared by all, and where basic rights (health, education, housing) would be insured by a strong State which would allow his citizens to live with dignity, free to think, to believe, to circulate and to express itself. It is in this vein that the association adopted the slogan “positive thinking and permanent optimism” and the “theory of 3Ps” (Principles which define a Position which we put into Practice), symbolizing the union of the efforts of all to transform words into action on the field.Plus d’informations ici

Israel-Palestine: for the French initiative has a chance of success

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ORIENT XXI > ÉDITORIAL > ALAIN GRESH > 6 JUIN 2016La réunion ministérielle de relance du processus de paix au ProcheOrient s’est tenue à Paris le 3 juin. Elle a accueilli vingt­huit délégations étrangères, dont celle des États­Unis conduite par le secrétaire d’État américain John Kerry. En revanche, les représentants de la Palestine et d’Israël n’étaient pas présents. Elle s’est terminée par un communiqué insipide qui se borne à « saluer » la perspective de réunir, d’ici la fin de l’année, une conférence internationale. Quelle sont ses chances de succès, alors même que le gouvernement israélien l’a rejetée ?

Les conditions nécessaires à la paix au Proche­Orient que partage l’ensemble de la communauté internationale sont l’évacuation des territoires occupés en juin 1967, la création d’un État palestinien à côté d’Israël, avec Jérusalem comme capitale des deux États, et une solution « juste » du problème des réfugiés. Cette perspective a déjà été entérinée par le conseil de sécurité des Nations unies en novembre 2003, dans sa résolution 1515 et réitérée en décembre 2008, avec la résolution 1850.

Dans son discours du 3 juin à la réunion ministérielle de relance du processus de paix au ProcheOrient, le président François Hollande a noté que « certains tirent argument du chaos qui s’est installé dans la région pour se désintéresser de la question israélo­palestinienne, considérant que le conflit est devenu périphérique et qu’il est en quelque sorte sous contrôle. Je pense au contraire que ces changements rendent d’autant plus urgente une résolution du conflit et que les bouleversements régionaux créent des obligations nouvelles pour la communauté internationale et pour rechercher la paix. » Même si cela n’est pas dit clairement, c’est une manière de remettre la Palestine au cœur des conflits du Proche­Orient. Hollande a ensuite réaffirmé ce qui reste le postulat de toutes les négociations depuis l’échec du sommet de Camp David en 2000 : « Il reviendra aux parties, c’est­à­ dire aux Israéliens et aux Palestiniens, et à elles seules, de faire le choix courageux de la paix. Nous ne pouvons pas nous substituer aux parties prenantes. » En ne désignant aucun « coupable », en renvoyant à une forme de négociation bilatérale ­– ce qui est la position de Benyamin Nétanayhou ­– la diplomatie française revient à l’idée simple, pour ne pas dire simpliste, que le conflit met aux prises deux protagonistes égaux en pouvoir et en droits, tous deux souhaitant la paix, qu’il faudrait amener à se montrer « raisonnables ».

Or il n’en est rien. Israël poursuit sa politique de colonisation à outrance de la Cisjordanie, de « judaïsation » de Jérusalem. Le retrait de Gaza en 2005 est apparu pour ce qu’il était, la continuation de l’occupation sous une autre forme : les geôliers, au lieu d’être dans la prison, sont aux portes — avec l’aide active, il faut le reconnaître, du gouvernement égyptien. La seule survivance des accords d’Oslo de 1993 est « la coopération sécuritaire » qui, chaque jour, discrédite un peu plus Mahmoud Abbas et son équipe. Israël refuse tout simplement l’idée de l’évacuation des territoires occupés en 1967.

Si la communauté internationale et la France étaient cohérentes avec l’idée des deux États, elles auraient compris depuis longtemps que le seul moyen d’amener Israël à négocier est de faire pression sur son gouvernement, dominé par l’extrême droite comme l’a confirmé l’entrée en son sein d’Avigdor Lieberman, le nouveau ministre de la défense. Une négociation réelle nécessite un rapport de forces entre les deux parties, aujourd’hui totalement favorable à Israël qui reste soutenu aussi bien par les États­Unis que par la France. Les relations bilatérales entre Paris et Tel Aviv n’ont jamais été aussi denses depuis l’expédition de Suez en 1956. Faut­il rappeler qu’il fut un temps, dans les années 1980, où la France était à l’avant­garde, bien seule, appelant à la reconnaissance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et à l’autodétermination des Palestiniens, malgré les critiques virulentes de Washington et de Tel­Aviv.

Si Paris veut faire avancer le « processus de paix », il faut reconnaître que le gouvernement israélien est l’obstacle et qu’il faut donc l’amener à des concessions. Les pressions sont­elles possibles ? Bien sûr, du refus d’importer des produits des colonies illégales à des sanctions commerciales — rappelons que l’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël — en passant par le refus de subventionner les recherches militaires dans les universités, l’éventail est très large. La France, qui se réclame sans cesse du droit international, pourrait mettre en œuvre l’avis consultatif de 2004 de la Cour internationale de justice (CIJ) qui déclare illégale la construction du mur en Palestine. La France pourrait aussi s’interroger sur le cas des binationaux qui font leur service militaire dans les territoires occupés : l’assassinat d’un Palestinien immobilisé par un soldat franco­israélien le 24 mars dernier est venu rappeler que des citoyens disposant de passeports français participent à des opérations que la France considère comme illégales. Pourquoi ce qui est valable en Syrie ne le serait pas en Palestine ?

Ces actions peuvent être relayées par la société civile, mobilisée dans le mouvement Boycott désinvestissements sanctions (BDS), un mouvement démocratique et pacifique. Et pourtant c’est ce mouvement que les autorités françaises cherchent à interdire, confirmant, en réalité, leur refus de toute pression sur le gouvernement d’extrême droite israélien et laissant planer plus que des doutes sur leur volonté d’arriver à une solution au Proche­Orient.

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Islamophobia in Spain. National Report 2015 – FUNCI

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Estimados amigos, Como parte de nuestra campaña de lucha contra la islamofobia, nos alegra anunciaros la publicación y traducción del informe “Islamofobia en España. Informe nacional 2015”, realizado por nuestro investigador Alfonso Casani. Con motivo de su presentación, la Fundación de Cultura Islámica participó el pasado martes, 31 de mayo de 2016, en la mesa redonda “Modelos de sociedad, estereotipos e islamofobia en Europa” organizado por Casa Árabe y la Escuela Diplomática.

El informe traducido está siendo publicado por artículos en nuestra página web Twistislamophobia. No obstante, para aquellos que estéis interesados en leer el documento completo, podéis encontrarlo pinchando sobre el siguiente enlace: “Islamofobia en España. Informe nacional 2015”.

Esperamos que este informe pueda ofreceros una renovada mirada crítica sobre este problema tan acuciante que es la islamofobia.

El equipo de la FUNCI

Lien à la note de presse

Lien au rapport

Climate change affects rural migration

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Invité aux 7e Rencontres internationales de Cybèle organisées à Marseille par l’association Euromed-IHEDN, Sébastien Abis, administrateur principal au CIHEAM (Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes), dresse un constat alarmiste sur la dépendance de l’agroalimentaire aux changements climatiques en Méditerranée.

La sécheresse actuelle affaiblit le Maroc, quels sont ses véritables impacts sur l’économie et l’agriculture ?Le Maroc a toujours eu historiquement une très grande dépendance au climat et à ses variations. La pluviométrie défavorable entraîne une détérioration de la production agricole qui impacte la croissance économique en général.
La sécheresse de ces derniers mois reste historique. Le pays n’en a pas connu de comparable depuis cinquante ans. Prenons par exemple le secteur des céréales, une production majeure aujourd’hui au Maroc, en terme de surface, mais aussi pour la consommation des populations. En 2015, le Maroc a produit 115 millions de quintaux de céréales, un record. Cette année, la récolte devrait être divisée par trois en raison du manque de pluie. La conséquence de cette réduction, c’est une économie agricole détériorée et la vie en milieu rurale déstabilisée. Cela veut aussi dire moins d’emplois au niveau de la main d’oeuvre annuelle mais aussi saisonnière, dans les zones rurales. Car le rural et l’agricole restent très liés.

Qu’ont fait les autorités face à cette sécheresse ?Les autorités marocaines ont réussi à colmater le risque multi-sectoriel que pouvait provoquer cette sécheresse, grâce à la mobilisation de fonds financiers. Un grand fond de développement rural a été mis en place. Il existe aussi au Maroc un plan vert, car depuis quelques années, le Maroc met l’accent sur sa sécurité alimentaire. La mobilisation de différentes techniques doit servir à assurer les récoltes des producteurs, mais aussi à mobiliser de l’eau différemment, à gérer de nouvelles infrastructures, pour faire face à l’urgence de cette situation. Tout cet arsenal permet au pays de réussir à limiter les dégâts face à cette sécheresse considérable.

Si cet épisode se répète en 2017, le Maroc aura-t-il la même capacité de financement d’urgence ?
Beaucoup de monde se pose cette question. Car cela ne concerne pas que le Maroc, mais tous les pays de cette région. Devons-nous prévoir des fonds d’urgence pour chaque catastrophe climatique alors qu’elles vont s’accentuer ? C’est une question législative, mais aussi de territoire. Pour des pays comme le Maroc, ce qui m’inquiète plus, c’est la double peine à laquelle ils doivent faire face. Un accident climatique chez eux réduit les productions alimentaires. Mais un second accident climatique dans les pays producteurs/exportateurs dont ils dépendent en partie pour se nourrir, produira une forte augmentation des prix. Cette double peine induit des incidences en terme de politique, d’économie et de social. Ces pays sont à la fois dépendants du climats et dépendants des marchés.

Vous évoquez souvent le lien entre développement agricole et développement rural. Comment peut-il évoluer dans le futur ?
Les changements climatiques impactent tous les secteurs, tous les territoires, mais de façons différentes dans une ville ou dans un territoire rural où l’activité hyper dominante reste l’agriculture. Donc si nous faisons face à un problème climatique, nous devons nous attendre à une vulnérabilité très forte en milieu rural. Ces territoires, déjà pas forcément les préférés de la classe politique et des investisseurs internationaux, vont être fortement secoués en cas d’accident climatique.
Prenons l’exemple de la Syrie, un pays agricole. Elle a connu une suite de terribles sécheresses entre 2006 et 2010 qui ont provoqué le déplacement de plusieurs centaines de milliers d’agriculteurs. Ils ont dû quitter leurs territoires ruraux, et aller vers les villes pour essayer de trouver un emploi. Pourtant, le gouvernement avait mis en place une politique rurale très forte.
Ce phénomène a duré quelques années. Ce qui a conduit à un gonflement de la taille démographique de plusieurs villes. Mais cette migration n’était pas vertueuse car la population ne trouvait pas d’emplois. La révolte syrienne et la guerre ne peuvent pas s’expliquer uniquement par la variable climatique, par l’insécurité rurale ou l’insécurité alimentaire. En revanche, le faisceau de facteurs dans la révolte syrienne ne peut pas se lire sans le facteur climatique, sans intégrer le fait que cette vulnérabilité rurale, cette insécurité climatique, hydrique, alimentaire forment une boule de neige déstabilisante pour les équilibres socio-politique d’un pays.

Les pays méditerranéens sont-ils sur un même pied d’égalité face aux changements climatiques ?
La problématique ne concerne pas que le sud de la Méditerranée. L’Espagne est un pays très touché par le stress hydrique, par la désertification de ses territoires. Même chose pour la Turquie, une partie du sud de l’Italie et pour la Grèce.
Au niveau méditerranéen, les pays membres de l’Union européenne sont peut-être plus préparés que ceux du sud de la Méditerranée car, il existe des politiques communautaires, mais aussi des moyens financiers plus importants.
Néanmoins, au nord comme au sud, nous nous demandons si nous avons réussi à alerter les décideurs sur les conséquences du changement climatique, alors que ce dernier s’accélère. L’adaptation des modèles économiques et des pratiques va prendre plusieurs années, voire plusieurs décennies. Nous assistons à une hyper-exposition des phénomènes extrêmes, avec un impact humain de plus en plus visible.
L’Espagne et la France vont sûrement devoir prendre exemple sur le Maroc, sur la manière dont il gère une sécheresse considérable. Car, ils risquent de connaître la situation de leur voisin du sud dans dix à vingt ans. Cela s’est déjà vu avec les épisodes caniculaires qu’a connu la France ces dernières années, et sur l’impact agricole que cela a provoqué. Il faudrait mettre en place des partages de connaissances, de pratiques qui ne seront pas nord-sud mais sud-nord. Et là, nous constaterons une inversion du débat dans la coopération méditerranéenne.

Propos recueillis par Ludivine Tur pour Economostrum.info

Kamal Mouzawak, a visionary who cooks for peace in Lebanon

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tawlet_mouzawak-300x169Rassembler un pays divisé autour de la cuisine : c’est la mission que s’est donnée le Libanais Kamal Mouzawak. Avec ses cuisinières de toutes confessions, ce chantre de la nourriture œcuménique fait escale à Paris du 27 juin au 2 juillet chez Merci.

Qu’ont en commun un chrétien des montagnes et un musulman chiite du sud du Liban ? Dans ce pays où tout divise – 18 communautés religieuses officielles tout de même –, un terrain d’entente subsiste : la cuisine. Terrain cultivé avec soin par celui que le New York Times surnomme le “food activist“, Kamal Mouzawak.

Dans une région, où même la paternité du houmous est une bataille politique, nul ne peut douter du pouvoir de la nourriture. “Et dans un pays aussi divisé que le Liban, rien ne peut mieux réunir les gens”, assure celui qui qui a fondé l’ONG Make Food Not War(Faites à manger, pas la guerre) à France 24. à l’occasion de sa venue à Paris du 27 juin au 2 juillet, où il est invité à officier chez Merci.

Son action commence dès 2004 avec le marché bio Souk el Tayeb, où il fait travailler ensemble des fermiers de toutes confessions dans le centre flambant neuf de Beyrouth. “Nous avons voulu fédérer de petits producteurs de toutes les régions libanaises – des chrétiens, des musulmans, des druzes – autour d’un projet commun. On ne regarde ni la race, ni la couleur, ni la l’appartenance politique”, explique Kamal Mouzawak. Un pari risqué dans un pays qui panse encore les plaies de quinze années de guerre (1975-1990).

Ouvrir les portes de la cuisine intime

Dans la continuité, il ouvre en 2009, avec cette même envie de rassembler toutes les communautés autour de la cuisine, le restaurant Tawlet (table, en arabe), dans le quartier branché de Mar Mikhael. C’est là qu’il aime recevoir. L’allure est impeccable. Chemise de lin d’un blanc immaculé, à l’épreuve de cette chaude journée de juin et des bains de fritures où sautillent des falafels. Le cheveu de jais est tiré en arrière. Il est cordial, souriant juste ce qu’il faut. Sous cet aspect lisse, où rien ne dépasse, son œil pétillant laisse deviner la passion qui l’anime.

Kamal Mouzawak, 47 ans, décontenance. Il ne répond pas aux clichés qu’on se fait du chef volubile, passionné. “Je ne suis pas chef, je suis cuisinier”, rectifie-t-il. D’ailleurs, aux commandes de son restaurant, pas de toque, mais une cuisine familiale, une cuisine de maman. “La cuisine des femmes et celle des hommes sont, à mon avis, deux choses complètement différentes. D’un côté la cuisine professionnelle, celle des hommes, où il est question de chiffres et de performance. De l’autre, il y a la cuisine familiale, celle de la maman, qui nourrit sa famille de choses à manger et de sentiments.”

Ce cocon culinaire, ouvert il y a sept ans, attire toujours plus de Beyrouthins – aisés –, séduits par cette cuisine intime, “de derrière les portes des maisons”. “Tawlet, c’est une table ouverte, où chaque jour une femme vient d’un village différent pour raconter son histoire et sa tradition avec sa cuisine”, avait expliqué en 2014 Kamal Mouzawak lors du Forum international pour la paix. “Mais d’autres, de milieux vulnérables, composent aussi ce pays. Nous avons donc invité des réfugiées venues de camps palestiniens, puisdes réfugiées syriennes à venir cuisiner. Ces femmes n’ont rien emporté avec elles : ni leur architecture, ni leurs costumes, ni leur musique. Elles ont apporté l’expression la plus authentique et la plus sincère de leur histoire : leurs recettes.”

Raconter l’histoire

Ces réfugiées, qui retrouvent, le temps d’un déjeuner qu’elles confectionnent chez Tawlet, un peu de reconnaissance et une indépendance financière, Kamal Mouzawak les rencontre notamment dans les camps, où il organise depuis 2012 des ateliers de cuisine en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Mais à Beyrouth, il s’est dans un premier temps heurté “à évidemment beaucoup de réticences”, dans un pays où un habitant sur quatre est un réfugié. “Les clients ne venaient plus.” Il tient bon : “C’était la chose logique à faire, il ne fallait pas beaucoup réfléchir. Petit à petit, ils ont compris que l’autre n’était pas vraiment un autre. Et le meilleur moyen de rencontrer l’autre est de partager un repas ensemble”, explique celui qui a fait de la phrase de Gandhi, “sois le changement que tu aimerais voir dans le monde”, un précepte.

Depuis, plusieurs de ces réfugiées ont ouvert un service de traiteur et quelques-unes ont réussi à ouvrir leur propre restaurant. “Cette aventure ‘Make Food Not War’ m’a appris que nous pouvons nous retrouver autour d’un terrain d’entente. Et la nourriture est un moyen très simple pour s’ouvrir à l’autre. Que pouvez-vous faire d’autre pour rencontrer un réfugié ? Lui parler de poésie ? C’est difficile, alors qu’il est très facile de partager un repas. Ça ouvre le cœur et l’esprit.”

Une vision sur le pouvoir de la nourriture au pays du cèdre que partage le chef français Thierry Marx, d’abord casque bleu français, puis mercenaire pendant la guerre du Liban. “À Beyrouth, en plein bombardement, des types avaient soudé sur un bidon métallique une plaque où ils chauffaient le pain et grillaient la viande. Toutes les communautés en guerre observaient une trêve tacite pour manger autour de ce brasero improvisé. ” Pour Thierry Marx, “le sens de la cuisine est résumé dans ce souvenir. Cuisiner c’est partager, c’est toucher le cœur des autres. C’est la vie !”, écrit-il dans “Comment je suis devenu chef étoilé”, aux éditions Bayard.

Projects and campaigns

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Alternative Diplomacy in the Broader Mediterranean

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Aylin Unver Noi, Huffington Post

06/03/2016

The Barcelona Process that formed the basis of the Euro-Mediterranean Partnership (EMP) was launched in November 1995 by the 15 European Union members and 12 Mediterranean partners as a framework for the creation of a Mediterranean region of peace, security and shared prosperity. In 2003, the EU launched the European Neighborhood Policy (ENP) to advance cooperation with countries neighboring the EU including those flanking the Mediterranean. To reinvigorate the EMP by making the process more visible in the daily lives of the people of the Mediterranean region, and to create a more balanced partnership through co-ownership, the Union for the Mediterranean (UfM) was established in 2008 with six strategic priority, being business development, social and civil affairs, higher education and research, transport and urban development, water and environment and energy and climate action.
All was not smooth going though, as the Arab Spring and the developments that followed led to numerous changes in the Mediterranean Basin. The emergence of new actors and their competition in the post-Arab Spring era to become more influential in the region changed the status quo. The geostrategic significance of Mediterranean increased with the increasing presence of emerging powers, and a return to power politics was witnessed in the region, leaving the EU’s efforts to construct the Mediterranean in its own image out in the cold.

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