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LA FACM CONSTITUE LES CERCLES D’ALICANTE ET CATANIA

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Le réseau des cercles FACM ainsi que la Fondation ACM célèbrent la constitution formelle du cercle FACM d’Alicante (Espagne) et de celui de Catania (Italie) avec lesquels la Fondation ACM compte désormais 32 cercles citoyens dans tout le bassin méditerranéen. Le cercle d’Alicante est le troisième cercle FACM en Espagne et le cercle de Catania est le quatrième en Italie. C’est un honneur de saluer les fondateurs des deux cercles de citoyens, figures engagées dans la défense des Droits Humains, notamment sur les questions de genre, de dialogue interculturel et de respect de la diversité.

Dans le cas d’Alicante, Naïma Benaicha Ziani, professeure à l’université d’Alicante dans le domaine des études arabes et islamiques, est la coordinatrice de ce cercle composé de personnalités du monde de la culture, de l’économie et de la société civile. Le cercle de Catania sera coordonné par Giovanni Pampanini, chercheur au Centre d’Étude interdisciplinaire des sciences sociales et humaines (SISSU) de Catania, en Italie. Coordinateur du Groupe international pour le suivi comparatif des politiques de mise en œuvre du droit à l’éducation. Président d’honneur de l’A.F.R.I.C.E. Société africaine de recherche en éducation comparée, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun.

SMART VILLAGES 2022 – Le Congrès International qui abordera les modèles d’utilisation des technologies digitales dans les zones rurales méditerranéennes

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SMART VILLAGES 2022 – Le Congrès International qui abordera les modèles d’utilisation des technologies digitales dans les zones rurales méditerranéennes

Cette initiative est coordonnée par la Fundación del Olmo, une organisation sans but lucratif créée pour améliorer les conditions de vie des populations rurales, et la Fondation Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée (FACM), un réseau qui encourage le dialogue, les propositions et l’action citoyenne.

Parrainé par la Generalitat Valenciana, Casa Mediterráneo, l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, le réseau des villes méditerranéennes Medcités, l’Université Jaume I de Castellón et le Centre pour l’Intégration Méditerranéenne (CMI), parrainé par le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), entre autres.  L’objectif de ce grand congrès international est d’apporter des connaissances, faisant de la région de Valence une référence dans la mise en œuvre de modèles liés à l’utilisation des technologies numériques en milieu rural méditerranéen.

La Generalitat Valenciana et Casa Mediterráneo développent un Congrès entre la fin octubre et la mi novembre afin de mettre en avant le concept de Smart Villages (villages intelligents) avec l’objectif d’enrayer le dépeuplement dans la Comunitat Valenciana, qui progresse à un rythme de 4,8 % tous les dix ans. L’objectif est de présenter lors de ces événements, des politiques qui feront du territoire valencien un pionnier dans le développement des Smart Villages grâce à un modèle de collaboration public-privé qui devrait contribuer à mener des actions de transformation durable dans les petites municipalités à l’aide des technologies numériques.

Voir plus sur le site internet SMART VILLAGES 2022.

MOSTRA VIVA DEL MEDITERRANI 2022

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La Rencontre culturelle Mostra Viva del Mediterrani fête son 10e anniversaire et axera son édition 2022 sur l’analyse de la paix en Méditerranée. L’événement, qui se tiendra du 22 septembre au 16 octobre, sera une fois de nouveau en présentiel et se déroulera dans plus de 15 lieux de la ville de Valence, où seront organisés des ateliers musicaux, scéniques, littéraires, éducatifs et sociaux.

Le slogan de cette année est “Construire des ponts culturels pour la paix en Méditerranée”. Cette année, l’événement cherche à “approfondir sa vision et à analyser les problèmes fondamentaux qui touchent quotidiennement les pays riverains de la Méditerranée et qui sont à l’origine des inégalités qui se produisent”.

Le festival – promu par l’association citoyenne Mostra Viva del Mediterrani et la Fondation ACM, avec le soutien et la collaboration de la mairie de València, de la Generalitat Valenciana, de la Diputación provincial, du ministère de la Culture, des universités et de plus de cinquante associations publiques et privées. Cette année, comme à chaque édition, la présence des cercles de la FACM sera très importante au sein des différentes disciplines avec la participation de l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, le Maroc, la France, la Grèce, le Liban, entre autres, ainsi qu’avec un important renforcement institutionnel, la Casa Mediterráneo, située à Alicante, étant le lieu d’activités essentielles.

Le programme sera dévoilé en septembre, mais les organisateurs ont annoncé que les débats porteront sur la paix internationale entre nations sœurs et les Droits Humains grâce à la participation de collectifs, d’intellectuels et d’artistes experts en la matière, tandis que les activités et les spectacles mettront l’accent sur la nécessité d’établir de nouveaux ponts de communication à une époque de changement et de besoin d’un large dialogue qui servira à ouvrir de nouvelles perspectives et à trouver de véritables solutions communes pour réduire les inégalités entre pays voisins.

Dans ce contexte, “el Encontre d’Escriptors” (Rencontre d’écrivains) inclura la participation d’auteurs et d’intellectuels dont le travail est axé sur la pacification des conflits méditerranéens, tandis que la Trobada de Música ramènera certains des groupes qui ont marqué les premières éditions de la “Trobada de Música del Mediterrani”, comme le groupe marocain Muluk El Hwa, étroitement lié à la carrière d’Al Tall, qui a été une référence dans le rapprochement et l’approfondissement des racines culturelles communes à partir de la tradition musicale populaire.

Mémorie SOCIALMED 2022 – le premier festival des droits de l’homme en Méditerranée

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SOCIALMED València se présente comme le premier festival des Droits Humains en Méditerranée, une rencontre qui se concentre sur le cinéma et la création artistique concernant les problèmes sociaux liés géographiquement et culturellement à la mer Méditerranée.

Ainsi, son contenu offre « une vision globale des conflits générés autour de l’eau et, de cette manière, rapproche les Droits Humains des groupes en situation de plus grande vulnérabilité ».

Une initiative de la Mairie de Valencia et de la Fondation ACM qui prépare déjà sa IIIe édition pour mars 2023. Voici les conclusions de l’édition 2022 consacrée à l’eau.

SOCIALMED 22 Mémoire

DÉCLARATION DU CONSEIL CONSULTATIF DE LA FONDATION ASSEMBLÉE DES CITOYENS ET CITOYENNES DE LA MÉDITERRANÉE (FACM) Fait à Casa Mediterráneo, Alicante, Espagne, le 10 juin 2022 UNE DÉCENNIE DE RÉSISTANCE CITOYENNE

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DÉCLARATION DU CONSEIL CONSULTATIF DE LA FONDATION ASSEMBLÉE DES CITOYENS ET CITOYENNES DE LA MÉDITERRANÉE (FACM)

Fait à Casa Mediterráneo, Alicante, Espagne, le 10 juin 2022

UNE DÉCENNIE DE RÉSISTANCE CITOYENNE

 

En ce XXIème siècle, loin d’un quelconque apaisement, les crises ne cessent de se multiplier. Les avantages de la mondialisation sont nombreux, mais ils apportent avec eux d’autres problèmes, dus notamment aux excès du capitalisme, et aux conséquences d’un insatiable appétit de profits qui se fait le plus souvent au détriment des droits humains et d’une croissance économique et sociale qui pourrait bénéficier à un large plan de la planète.

La crise systémique de 2008 a entraîné des conséquences économiques et sociétales dévastatrices dans le monde entier. Les inégalités se sont creusées entre les territoires ainsi qu’au sein même des pays. Ces inégalités ont favorisé l’émergence d’oligarchies dont la richesse s’est accrue de manière exponentielle, alors que, parallèlement, la majorité des populations a souffert une vulnérabilité accrue. La précarisation des conditions de travail a généré la catégorie renouvelée des « travailleurs pauvres », la hausse du chômage touchant en majeure partie les femmes et les jeunes.

Derrière ces effets sociétaux, que rien ne dément et que peu osent réfuter, s’est profilée la dualité politique sécurité-liberté. Des droits acquis et des libertés se sont vus réduits au prétexte de l’octroi de la sécurité. Les chemins ouverts vers la liberté et le renforcement des droits humains se sont refermés.

Simultanément, d’anciens conflits au sein de nos sociétés et entre États, que nous pensions dépassés après les funestes conséquences des affrontements du XXème siècle, se sont aussi ranimés. Ceux d’entre eux toujours non résolus dans les Balkans, au Proche-Orient, en Méditerranée orientale ou en Afrique du Nord, se sont prolongés de manière cruelle. La forme violente de ces conflits, identifiable sur toutes les rives de la Méditerranée, active l’infernale logique du langage des armes en lieu et place des négociations et de la raison.

L’ETAT DES LIEUX

La lueur d’espoir suscitée il y a plus de dix ans par les insurrections populaires en Méditerranée a été éteinte tant par les interventions extérieures faites au service des intérêts économiques des oligopoles de l’énergie ou de leurs ambitions de domination, que par des forces politiques réactionnaires intérieures à ces pays. Ces dernières, d’abord surprises puis débordées par l’ampleur des revendications populaires, ont immédiatement repris leurs positions de force, en recourant, ouvertement ou en sous-main, aux vieilles méthodes de répression et de censure.

L’intervention d’acteurs régionaux et mondiaux sur toute les rives de la Méditerranée inquiète amplement. Elle est lourde de conséquences, que cela concerne les interventions directes et violentes comme en Libye ou en Syrie, ou l’occupation qui persiste en Palestine.

En Europe, l’élargissement vers l’Est de l’Union Européenne a été suivie, pour ne pas dire inspirée, par une expansion de l’OTAN, avec l’intention à peine voilée de vouloir encercler la Russie, dans une sorte de remake de la Guerre Froide. Cela a d’abord conduit à la régression des avancées sociales et politiques dans tout l’Est de l’Europe, puis à la guerre, provoquée en bonne partie par la Russie, et dont l’évolution est imprévisible, quoique les conséquences dramatiques.

Par ailleurs, la sortie du Royaume-Uni de l’UE permet aux élites oligarchiques anglo-saxonnes de faire jouer leurs intérêts : en développant la course aux armements au profit de leurs complexes militaro-industriels, en contrôlant la production alimentaire et les prix au profit des entreprises agroalimentaires et, bien sûr, en affirmant leur domination sur les sources d’énergie fossiles, main dans la main avec plusieurs des pays de la Péninsule arabique.

De toutes parts, la régression des libertés et des droits humains se traduit par le renforcement des régimes autoritaires ou dictatoriaux, ou par le détournement des pseudo-démocraties libérales, à l’instar de ce que l’on voit dans le cas de certains gouvernements de l’Est de l’Europe. Elle implique également des effets collatéraux négatifs sur les sociétés : citons pour exemple la propension à considérer les migrations comme une menace, réflexe qui prévaut sauf quand les intérêts particuliers recommandent d’adopter une attitude généreuse et solidaire, comme c’est le cas à l’égard des réfugiés et migrants ukrainiens, dont il faut bien convenir qu’ils ont été accueillis d’une manière différente comparé à beaucoup d’autres migrants qui les avaient précédés.

Les systèmes en place pratiquent aussi une politique du « deux poids, deux mesures » lorsqu’ils qualifient le régime russe d’autoritaire et dictatorial tout en se compromettant volontiers avec des régimes théocratiques et absolutistes types beaucoup de leurs alliés du Golfe, ou l’Égypte, pour ne citer que quelques exemples.

L’universalisation des valeurs et des principes démocratiques, préconisée après l’implosion de l’URSS, est donc reportée, même dans les démocraties établies, qui se disent d’ailleurs pleinement démocratiques. Le réarmement est désormais la priorité des gouvernements et des institutions supranationales, au mépris des revendications des majorités sociales, orientées, elles, vers la paix et la lutte contre les inégalités.

La pandémie du COVID 19 est venue s’ajouter aux crises économique, sociale, politique, militaire et culturelle, à laquelle s’ajoutent aussi les effets imparables du changement climatique. Dans ce contexte, les crises sanitaires et environnementales auxquelles les citoyen.ne. S accordent une importance prioritaire ne reçoivent pas l’attention universelle qu’elles mériteraient.

La société civile, les citoyen.ne.s, sont écartés de la prise de décision, de la formulation des objectifs et des priorités qui leur bénéficieraient. La logique de l’utilisation de la force brute et la répression des activistes dominent dans certains cas ; dans d’autres, c’est la logique de la recherche des profits croissants qui prévaut, entretenue par les crises. Elle aboutit à une décrédibilisation grandissante des pays prônant la démocratie représentative.  La perspective de l’augmentation des flux migratoires fait de la mobilité intra-méditerranéenne une question essentielle.

Les réponses politiques institutionnelles aux exigences populaires pâtissent, pour leur part, d’un signal toujours plus faible. C’est le cas de l’Union pour la Méditerranée (UpM), dont la langueur contraste avec la violence que l’on voit souvent déchaînée contre les citoyen.ne. s des États membres. C’est aussi le cas de l’Organisation des Nations Unies, qui peine à peser dans la résolution des situations de conflits et de crises démocratiques telles que celle qui touche actuellement la Tunisie.

La subordination de certains de nos États et de quelques institutions de l’Union Européenne à la politique économique et militaire des États-Unis d’Amérique, prouve aussi leur faiblesse structurelle dans cette partie du monde, même si la Russie était et demeure une menace potentielle pour la cohésion de leurs rangs.

Enfin, la complicité de l’UE dans ce schéma stratégique est évidente dans le cas de l’Ukraine, mais également dans le cas du Sahara occidental, des colonies israéliennes en Palestine, sans oublier la tolérance précédemment évoquée de beaucoup de régimes dictatoriaux.

PROPOSITIONS

Dans ce contexte, le Conseil consultatif de la FACM :

  1. Réaffirme les principes contenus dans sa Charte fondatrice et appelle à une participation croissante et effective de la société civile dans tous les pays et en particulier dans la région méditerranéenne ;
  2. Condamne la régression à laquelle sont soumises nos sociétés en matière de démocratie, de libertés et de respect des droits humains, culturels, économiques et sociaux. Elle s’inquiète aussi du recul de la liberté de la presse, de la liberté religieuse et des potentielles violations des lieux de cultes ;
  3. Manifeste son inquiétude face à la montée de l’extrême droite dans plusieurs pays européens ;
  4. Constate et s’alarme de l’aggravation des difficultés de circulation pour les citoyen.ne. s entre les Etats de la Méditerranée, européens comme non européens ;
  5. S’alarme devant les conflits de plus en plus menaçants liés à la propriété et à la gestion de biens communs tels que la terre, l’eau, l’énergie, la nourriture, les terres rares et les minéraux stratégiques ;
  6. Répète son opposition à l’augmentation de la course aux armements qui, outre le danger qu’elle constitue pour les populations, réduit les ressources disponibles pour la santé, l’éducation, les services sociaux, l’amélioration de l’environnement et la lutte contre les inégalités ;
  7. Pointe le fait que l’origine et les effets des multiples conflits en Méditerranée dépassent les pays riverains de la Méditerranée, pour atteindre les pays du Sahel et du Moyen-Orient ;
  8. Déclare que les politiques de bon voisinage et de coopération ne doivent en aucun cas être utilisées comme des prétextes sécuritaires destinés, entre autres, à limiter des flux migratoires considérés par certains – le plus souvent à tort – comme une menace ;
  9. Souligne son inquiétude face aux tensions croissantes entre le Maroc et l’Algérie, entre la Grèce et la Turquie, ainsi que face aux régressions observées dans les pratiques anti-démocratiques de pays comme l’Egypte, la Tunisie et la Turquie. Elle s’alarme des récentes tensions entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne à propos du Sahara occidental ;
  10. Appelle à ce que la volonté, la maturité, la ténacité et la capacité des citoyen.ne. s et de leurs institutions démocratiques soient reconnues comme des outils susceptibles de construire des alternatives qui, mettant fin à la régression, puissent redonner de la dignité aux peuples et leur permettre d’avancer et de regarder l’avenir dans la paix, l’harmonie et la liberté ;
  11. En appelle à un cessez-le-feu en Ukraine et à la mise en place de mécanismes de suivi transparents pour son établissement.
  12. En appelle enfin à une coopération renforcée entre les États, avec pour priorité les questions urgentes de la paix, de la protection de l’environnement, de la démocratie et du respect et de la consolidation des droits humains.

 

LA FONDATION ACM

Au cours de sa décennie d’existence, la Fondation Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée (FACM) a fait preuve à maintes reprises et sans ambages de sa contribution à la compréhension, à la connaissance mutuelle, au dialogue entre les cultures et les convictions, avec pour objectifs la paix, la liberté, l’intégration et l’engagement à éradiquer les inégalités dans nos sociétés.

La FACM préconise la construction urgente d’alliances à l’instar de ce qui a été accompli récemment avec l’adoption de la Convention de Palerme sur les droits humains dans la région méditerranéenne. La Fondation ACM, qui rassemble des citoyen.ne.s originaires de tous les pays méditerranéens, est l’un des acteurs clés des actions citoyennes. Elle se veut une force collective qui agit en faveur de la paix, du respect des droits des migrants, des femmes et des jeunes. Elle travaille pour une renaissance de la culture, pour une réforme radicale de l’éducation, pour la protection de l’environnement, et contre toutes les formes de dictatures et les menaces pour la démocratie auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.

 

CASA MEDITERRÁNEO/ALICANTE/ESPAÑA/10 JUNIO 2022

La Fondation ACM élargit son Conseil consultatif avec l’incorporation de deux experts dans le domaine du genre, de la jeunesse et des politiques municipales

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Le Conseil consultatif de la FACM a été élargi, avec l’incorporation du Dr Nevila Xhindi, professeur à l’Université méditerranéenne d’Albanie et expert en géographie humaine et plus spécifiquement en “migrations, planification et développement” et en développement régional : politiques éducatives et comparaison Études. Il a activement contribué à la vie publique albanaise à travers l’activisme social et politique. Xhindi est l’auteur de nombreuses publications et fait partie du Réseau européen des chercheurs en science politique. Elle est l’une des fondatrices du Cercle FACM de Tirana.

Mme. Dima Alarqan, responsable des programmes de l’Agence palestinienne de coopération internationale PICA, et membre du personnel du Département de la planification stratégique et des relations internationales de la municipalité d’Hébron rejoint également le Conseil consultatif de la FACM. Il est membre du cercle de Palestine de la FACM. Les apports des deux expertes, fortes d’une longue expérience dans le domaine du genre et de la jeunesse, seront déterminantes dans le champ des lignes d’action du FACM en Méditerranée.

DIPLÔME UNIVERSITAIRE D’EXPERT EN SOCIÉTÉS MÉDITERRANÉENNES : CITOYENNETÉ ET CHANGEMENTS SOCIOPOLITIQUES DANS LA RÉGION MÉDITERRANÉENNE

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La FACM est à l’initiative, avec la Faculté des sciences sociales de l’Université de Valence, du premier diplôme sur les sociétés méditerranéennes, qui débutera en octobre 2022. Ce diplôme s’adresse à un profil d’étudiants multidisciplinaires qui pourront approfondir les questions liées à la région méditerranéenne. Il abordera des questions liées à la politique, à la sociologie, à la culture, à l’environnement et à la coopération, en mettant l’accent sur les droits de l’homme et la migration, et plus particulièrement sur les enfants, d’un point de vue international et national.

Le diplôme est codirigé par les professeurs José Manuel Rodríguez Victoriano et Lola Bañon, et bénéficie de la collaboration du philosophe Edgar Morin et d’un large éventail de professeurs d’universités et d’institutions de référence de la Méditerranée.

Le diplôme est développé en ligne et ses contenus aborderont des questions telles que :

LA GÉOGRAPHIE HUMAINE DE LA MÉDITERRANÉE

LES CONFLITS MÉDITERRANÉENS LES INÉGALITÉS SOCIALES, POLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET CULTURELLES

L’URGENCE MÉDITERRANÉENNE : CRISE CLIMATIQUE, DURABILITÉ ET TRANSITION AGROALIMENTAIRE EN MÉDITERRANÉE

LES DROITS DE L’HOMME EN MÉDITERRANÉE

LES IDENTITÉS MÉDITERRANÉENNES : LA DIVERSITÉ CULTURELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE ET CULTUELLE

LES ACTEURS INTERNATIONAUX : INSTITUTIONS, ORGANISATIONS, DIPLOMATIE RÉGIONALE, POLITIQUE ET CULTURELLE.

Conditions d’inscription :

Étudiants à qui il manque moins de 10% de la licence, intéressés, avec un diplôme universitaire, par les différents domaines des sciences sociales et un intérêt particulier pour l’approfondissement des questions relatives à la région méditerranéenne. Les inscrits qui, en raison de critères académiques, ne sont pas éligibles pour le diplôme, peuvent obtenir un certificat de formation continue délivré par l’UV.

La FACM accordera une bourse pour cette première édition du diplôme, pour laquelle la priorité sera donnée aux critères suivants :

– les étudiants sont issus de pays du bassin méditerranéen,

– le dossier académique,

– en cas d’égalité, la priorité sera donnée au critère de la discrimination positive afin d’atténuer les inégalités ; les facteurs atténuants,

– l’expérience dans des activités de la société civile ou des institutions et/ou entités euro-méditerranéennes sera valorisée.

Voir domaines/faculté/durée/possibilités de carrière : Espace juridique et social : Universitat de Valencia – ADEIT (adeituv.es)

 

PRÉINSCRIPTION OUVERTE

Les personnes intéressées issues du réseau de la FACM peuvent envoyer leur CV et une lettre de motivation au secrétariat de la FACM : secretariat@fundacionacm.org jusqu’au 1er septembre 2022.

CASA MEDITERRÁNEO ACCUEILLE LE CONSEIL CONSULTATIF DE LA FONDATION ACM DANS LA PERSPECTIVE DE LA CRISE ÉNERGÉTIQUE ET ALIMENTAIRE DANS LA RÉGION

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Avec la participation d’experts internationaux des droits Humains, du développement durable, de l’alimentation et de la citoyenneté en Méditerranée.

 

Alicante, 10.06.2022

Des experts de différents pays riverains de la Méditerranée se sont réunis cette fin de semaine à Alicante pour étudier la situation des citoyens, la crise énergétique et alimentaire, les droits Humains et la responsabilité environnementale en Méditerranée. Leur rencontre s’est déroulée dans le cadre de la célébration du Conseil consultatif de la Fondation de l’Assemblée des Citoyens méditerranéens (FACM), qui est présente dans 19 pays du bassin méditerranéen.

Lors de sa réunion annuelle qui s’est tenue au siège de Casa Mediterráneo à Alicante, dans le cadre d’un accord de collaboration, la FACM a abordé la situation dans les pays méditerranéens en mettant un accent particulier sur la question de la sécurité et la crise énergétique et alimentaire causée par la guerre en Ukraine. Les participants viennent de pays tels que l’Algérie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, le Maroc, la Palestine, la Bosnie-Herzégovine, l’Italie ou l’Espagne, entre autres. Le Directeur Général de Casa Mediterráneo, Andrés Perelló, a souhaité la bienvenue aux participants, soulignant l’importance et l’intérêt de pouvoir écouter les voix des citoyens « préoccupés par le recul de la démocratie et des droits Humains dans la région de leurs domaines d’action locale et régionale qui se rencontrent dans cette réunion institutionnelle. C’est la société civile qui travaille pour les conquêtes des droits qui risquent d’être perdus », a-t-il déclaré. Lors de la séance d’ouverture, le président de la FACM, l’ancien député européen, Vicent Garcés, a fait remarquer que « l’intervention d’acteurs extérieurs, sur toute le bassin méditerranéen, ne cesse d’avoir des conséquences. Qu’il s’agisse d’interventions directes et violentes comme en Libye ou en Syrie, ou de l’intervention persistante en Palestine, ou avec l’irruption d’une guerre sur le continent européen, provoquée par la Russie, dont le cours est imprévisible mais dont les conséquences sont fatales. Pour la FACM, « le climat général de cette réunion est un climat de préoccupation pour l’avenir qui n’a rien à voir avec ces horizons de paix et de solidarité d’il y a quelques années », a-t-il déclaré.

Tout au long de la journée, des questions telles que la crise entre l’Espagne et l’Algérie ont été abordées, par la spécialiste, Fatma Boufenik, analyste des structures institutionnelles, du genre et du développement économique et social à l’Université Mohamed Ben Ahmed Oran 2, ainsi que la situation des femmes marocaines, du point de vue de l’analyste Touria Eloumri. La crise alimentaire à laquelle le bassin méditerranéen est condamné à la suite de la guerre a été analysée par Maurizio Mariani, directeur de Eating City, membre du Groupe de Bruges, et par la spécialiste de l’alimentation basée au Liban, Veronica Pecorella.

Les conséquences régionales de la guerre en Ukraine dans des conflits chroniques tels que la Syrie ou la Libye ont été analysées par des experts tels que le politologue franco-syrien Salam Kawakibi, directeur du Centre arabe de recherche et d’études politiques CAREP Paris et l’analyste spécialisé sur la Libye, Barah Mikail, directeur de ESTRATEGIA. Le rôle de la Turquie dans la crise actuelle au niveau régional a également été abordé, grâce aux contributions du professeur de l’Université de Haliç à Istanbul, Aylin Ünver Noi, membre du Transatlantic Leadership Network. La situation conflictuelle des pays des Balkans occidentaux, en particulier la menace d’un nouveau conflit en Bosnie-Herzégovine et la déstabilisation de l’UE ont été analysés par le président du Centre international pour la paix de Sarajevo, Ibrahim Spahic. La situation en Palestine a été décrite par Hassan Balawi, diplomate et membre de la mission palestinienne à Bruxelles. L’événement accueillait aussi la philosophe Maria Donzzelli, de l’Université L’Orientale de Naples, la militante tunisienne des droits de Humains, Farah Hached, Ahmed Driss, président du Centre d’études méditerranéennes et internationales de Tunisie, la syndicaliste féministe, Ofelia Vila et la scientifique spécialisée dans les sciences naturelles de la Méditerranée et ancienne directrice du Musée des sciences naturelles de Valence, Margarita Belinchón.

Lors de cette réunion, le Conseil consultatif de la FACM a insisté sur un décalogue de recommandations aux institutions euro-méditerranéennes du point de vue des citoyens méditerranéens et afin de prendre des mesures urgentes face à la famine, à la crise de l’énergie et des ressources à laquelle des millions d’êtres humains seront condamnés, en particulier dans le bassin méditerranéen.

La Fondation ACM travaille activement à promouvoir les valeurs démocratiques de liberté, de paix et de respect de la diversité culturelle et de la responsabilité environnementale dans le cadre d’une communauté de peuples méditerranéens.

En 2008, elle a commencé son voyage en tant qu’Assemblée des citoyens de la Méditerranée et en 2016, elle a été constituée en tant que Fondation ACM établissant son siège à Valence. Son objectif fondamental est d’apporter la parole et l’action citoyenne commune des peuples méditerranéens par le dialogue, la réflexion et la proposition dans le cadre des peuples méditerranéens. Le FACM promeut la diplomatie citoyenne.

 

La FACM et CEMAS ont signé un accord de collaboration pour la promotion d’activités conjointes

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La FACM et le centre mondial de l’alimentation urbaine durable de Valence CEMAS ont signé un accord de collaboration pour la promotion d’activités conjointes.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence du directeur du CEMAS, Vicente Domingo, et du président de la FACM, Vicent Garcés. Le président de la FACM, Vicent Garcés, a souligné le caractère symbolique de cette signature à l’heure où la transition agroalimentaire durable en Méditerranée est essentielle.

 

Présentation du Congrès international “Smart Villages durables de la Méditerranée 2022”

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Présentation du Congrès international “Smart Villages durables de la Méditerranée 2022″.

Cette initiative est coordonnée par la Fondation El Olmo, une organisation à but non lucratif créée pour améliorer les conditions de vie des populations rurales, et la FACM, un réseau qui encourage le dialogue, les propositions et l’action citoyenne.

Avec le parrainage de l’Agence Valencienne Anti-Dépeuplement de la Generalitat, de l’Université Jaume I de Castellón et de Casa Mediterráneo, l’objectif est d’apporter des connaissances pour faire de la région une référence dans la mise en œuvre de modèles liés à l’utilisation des technologies numériques en milieu rural méditerranéen.

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