1 à 4 Décembre 2011 | Tunis, Tunisie
La première Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée qui eut lieu en juillet 2010 à Valencia avait exprimée le besoin de favoriser l’émergence d’une communauté méditerranéenne des peuples, ancrée dans un espace politique méditerranéen et dans une citoyenneté méditerranéenne. Depuis 2011, les évolutions intervenues au Nord et au Sud de la Méditerranée ont démontré la détermination des citoyens et des citoyennes à prendre en main durablement leur avenir.
Ainsi, la nature et la portée des changements intervenus dans le Sud de la Méditerranée en 2011 est considérable. Quels que seront les aboutissements de l’onde de choc partie de Tunisie, il est d’ores et déjà certain que le visage de cet espace géographique ne sera plus le même à terme. L’Egypte a souligné le caractère tout sauf anodin de ces événements et aujourd’hui, tous les pays méditerranéens expriment, à des degrés divers, la profondeur des gestations d’ores et déjà engagées.
Des dynamiques citoyennes se retrouvent au Nord de la Méditerranée également, où une conjonction de facteurs a tout aussi bien consacré l’affirmation forte de la citoyenneté en réaction à la crise du politique. Cette même détermination des citoyens fait écho à la profondeur de la foi qu’ils ont en une possible et véritable amélioration de leurs perspectives.
Dans cette deuxième Assemblée qui se tint du 1er au 4 décembre à Tunis, participèrent plus de 150 citoyens et citoyennes, provenant de tous les pays de la Méditerranée, et des représentants des diverses institutions et entités publiques présentes en Méditerranée telles que la Commission Européenne, le Parlement Européen, le Comité des Régions, l’Assemblée Locale et Régionale Euro-Méditerranéenne, la Banque Européenne d’Investissements, le Conseil de l’Europe, l’Assemblée Parlementaire Méditerranéenne, la Fondation Anna Lindh, l’Union Africaine, l’Organisation de la Conférence Islamique, l’Assemblée Constituante de Tunisie, entre autres.