Entretien avec Núria Urioz, narratrice et conteuse, qui a participé à la onzième édition du Festival interculturel du conte d’Oran
Le narratrice et conteuse Núria Urioz a participé, sous l’égide de la Fondation assemblée des citoyens et citoyennes de la Méditerranée, à la onzième édition du “Festival interculturel du conte d’Oran” (Algérie), qui compte avec la collaboration de la FACM pour la deuxième année consécutive. Vingt-cinq artistes de la Méditerranée se sont réunis à cette occasion pour amuser et remplir de magie les enfants et les personnes âgées dans le cadre d’un festival organisé par Le Petit Lecteur. Des actes dans les écoles, les théâtres, les jardins, les hôpitaux, complètent le programme de la semaine du 13 au 18 mars de cette ville qui a déjà une tradition orale consacrée. Pour Núria, celle-ci a supposé la première expérience internationale en tant que narratrice.
«J’ai été surprise par l’accueil du public, et je me suis aperçue que le sourire est un canal de communication très direct et qui fonctionne partout de la même manière. J’ai établi des communications précieuses avec le regard, le geste et le sourire».
Le programme a inclus des visites à plusieurs hôpitaux à Oran. Núria Urioz a préparé un numéro très émotif où le nez de clown était l’élément central. « Je travaille dans l’ONG PayaSOSpital où je raconte une histoire dans laquelle le message est que le sourire aide à surmonter toutes les difficultés. C’est une histoire avec le soleil et la lune où le premier devient petit à petit le nez du clown. À Oran, à la fin de l’histoire, j’ai dit aux enfants que lorsqu’ils ont peur, ils doivent juste toucher leur nez et, comme ça, tout va mieux aller. Les mères et les enfants étaient très heureux après le show».